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Hautefaye

Aujourd'hui beau soleil, le plein est fait, on peut donc y aller. Direction la Dordogne.

Hautefaye : une ferme auberge avec camping, chalets-gîtes et surtout un restaurant qui commence à se tailler une petite réputation au sein des Ulmistes...

pour vous situer sur la carte ... avec, bien entendu, une piste ULM dans le champ d'à côté ...

Saucats, 11h15.

Hautefaye n'étant qu'à seulement 160 kms à vol d'oiseau, je décide, avec l'accord de mon chef pilote (sic) , puisque nous avons le temps d'arriver, de m'y rendre en affichant un régime moteur qui va nous assurer une balade cool. Et 1 heure de vol plus tard, on se pose pile-poil pour l'apéritif avant que les glaçons préparés pour nous ne fondent.

l'accueil y est si chaleureux et si sympathique que je commence à trouver ces balades par les airs vraiment extraordinaires...

une petite table pour deux en terrasse nous attend - dans la salle c'est complet,  ce qui n'est pas pour nous déplaire car la température est bien plus agréable sous l'ombrage.

on nous présente la carte où trois menus nous sont proposés qui en promettent long ...

nous choisissons l'intérmédiaire (à 22 €) et histoire de faire un clin d'oeil à  la cuiller en bois je vous en dresse le contenu avec photo à l'appui :

* potage sur lequel on a fait l'impasse en raison de la chaleur

* pâté de foie gras

* salade de confit chaud ... hummmm!!

 

* carré d'agneau avec pommes de terre sautées .... heureusement que l'on n'était que DEUX, on aurait pu manger à quatre !!!

la part des deux autres. Nous, on en pouvait plus ...

on profite de l'arrivée-surprise de 4 ULM( une escadrille) pour filer les voir sur la piste, ce qui permettra sans doute un début de digestion nous permettant de nous attaquer à la suite du repas.

Dés notre retour sous l'ombrage la maitresse de maison pose sur notre table, dans un sourire sadique

* la salade et le plateau de fromage (là j'ai oublié la photo, manque de professionnalisme !!)

* et pour finir une glace beaucoup trop grande depuis que nous avons passé le hors d'oeuvre pantagruélique mais elle a la bonté d'y joindre un café (sans pousse pour mon chef pilote que je dois ramener à bon port avec maman)

* d'autant que, déjà, le tout a été arrosé d'un petit rosé de Bergerac ....

Message de la part de maman :<<t'inquiète pas Gloria je ne te fais pas de concurrence. Juste un peu !!>>

 

voilà c'était super bon et très copieux, je vous conseille de vous y arrêter un jour ....

le coin respire le calme, les chaumes et la bouse, bref,  idéal pour un peu de repos loin de la ville ...

 

nous, on s'est promis d'y revenir sur un WE complet...

mais avant de repartir une petite sieste s'impose à l'ombre des arbres pour papa (merci de ne pas cliquer pour les détails...)

le retour se fait vers 17h30 via Saint-Laurent-du-Médoc pour un petit bonjour après avoir traversé la Gironde et être passés près de la raffinerie de Pauillac (une de ces usines qui transforment le pétrole d'hier en bon S98 sans plomb pour les arbres de demain)

après une halte d'un quart d'heure, retour sur Saucats

Journée magnifique .....

et pour la petite histoire sur la région et plus particulièrement sur Hautefaye :

 

16 août 1870. Ce jour-là a lieu la foire annuelle, dans ce minuscule village du nord de la Dordogne. La veille, c’était la fête de l’Empereur, très fervente et joyeuse. Le jeune Alain de Monéys descend de son château voisin de Bretanges et se rend à la foire de Hautefaye, pour affaires courantes. Sur place, la rumeur se répand qu’il est hostile à Napoléon III, voire favorable à la République, qu’il aurait tenu des propos défaitistes et enverrait des sommes d’argent considérables aux Prussiens. La foule le prend à partie puis le moleste, le roue de coups, le traîne par les pieds dans le village, édifie un bûcher et finalement le brûle plus ou moins vif. Le délire collectif est incontrôlable et de toute façon, les massacreurs sont convaincus d’accomplir un acte patriotique en débarrassant la France d’un traître. Le supplice d’Alain de Monéys dure un peu plus de deux heures.
Le maire du village, témoin de la scène et totalement dépassé, se serait laissé aller à dire : "Mangez-le si vous voulez !" On dit aussi qu’alors, certains acteurs du drame auraient recueilli sur des tranches de pain du gras qui s’écoulait de l’homme au bûcher, et auraient mangé ces terribles tartines. On dit bien des choses sur l’épouvantable crime de Hautefaye.
Les principales questions sont : pourquoi là ? Pourquoi eux ? Pourquoi lui ?"

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